LA TENUE DE GRANDE LOGE

Publié le par Socrate

Avec l’autorisation du blog Le Tablier Blanc, nous reproduisons ci-dessous l’article LA TENUE DE GRANDE LOGE, publié sur ce blog.

Socrate

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Notre Frère Solon nous a adressé un nouvel article qui nous renvoie à notre Histoire et à nos Constitutions ce qui nous rappelle la Tradition et les valeurs de la Maçonnerie universelle défendues par Jean MURAT.

Raymond

 

 

Dieu n’a pas choisi Moïse. Il a choisi le peuple d’Israël. Moïse ne fut qu’un messager malgré lui, auquel le Seigneur a dit à chacune de ses apparitions: « Parle aux Israélites, tu leur diras… » Et Moïse, puis ses successeurs, ont réuni la communauté des Israélites au moment de chaque décision importante.

 

Au mois de décembre 2010 devait se tenir la Tenue solennelle de la Grande Loge, conformément aux dispositions impératives des CONSTITUTIONS DE L’ORDRE et à une tradition presque centenaire. A la place de cette Tenue solennelle, à laquelle les FF avaient droit, il a été organisé une « assemblée décentralisée »  qui, comme son nom l’indique, était ce qu’on appelle en langage technique une aporie et, plus familièrement, une pitrerie,  une assemblée étant une réunion d’hommes qui se rapprochent du centre, alors que la décentralisation est une opération qui éloigne du centre.

 

Fantaisie coûteuse, dont la justice civile a rappelé l’inanité.

Et violation de nos CONSTITUTIONS par celui-même qui, au nom de ces CONSTITUTIONS,  présente aujourd’hui à nos yeux éblouis par tant de finesse une distinction entre la fonction de Grand Maître et le mandat de Président de l’association civile GLNF. L’ex aurait démissionné de l’association 1901 en gardant son poste de GM. Une distinction si subtile que d’aucuns s’y perdent. N’est-ce pas un certain FS qui, dans une « Lettre du Grand Maître » du 25 janvier dernier, nous annonce une très bonne nouvelle : « …nous allons pouvoir organiser les étapes de la désignation et de l’élection d’un Grand Maître en respectant strictement les règles qui constituent notre Ordre. »

 

S’il faut en élire un, c’est que la GLNF n’a plus de Grand Maître !

 

Ceci démontre que FS  ne croit pas lui-même à ses tours d’illusionniste. Et il a bien raison, la distinction qu’il prétend introduire étant dépourvue de fondement sérieux. Car, en vertu du texte même des statuts (art. 2.1 des statuts), l’association civile GLNF est placée sous l’autorité du Grand Maître qui en est le Président : personne d’autre ne peut exercer cette fonction. Donc, s’il existait encore un GM de l’Ordre, il y aurait aussi un Président de l’association. Les fonctions ne sont pas dissociables au gré de l’humeur des uns ou des autres. 

 

La démission ne l’est donc pas non plus. La GLNF n’a plus de Grand Maître et le courrier du 25 janvier est donc parfaitement pertinent : « …nous allons pouvoir organiser les étapes de la désignation et de l’élection d’un Grand Maître. » Pouvoir n’est sans doute pas le terme approprié : nous allons devoir  organiser l’élection du Grand Maître qui deviendra de droit Président de l’association civile.

 

Et cette élection sera faite par le peuple d’Israël, c'est-à-dire par la Tenue solennelle de Grande Loge.

 

D’où l’inquiétude de certains. Car la procédure de désignation du GM qui figure dans nos CONSTITUTIONS leur parait désespérante : il appartient au Souverain Grand Comité de désigner, pour ratification ultérieure par la Grande Loge, le candidat à la Grande Maîtrise. Le rôle de la Grande Loge serait donc limité à la ratification. Elle ne pourrait elle-même choisir son candidat. En cas  de conflit avec le Souverain Grand Comité, la situation serait bloquée. Que chacun campe sur ses positions et on n’en sort plus !

 

Une lecture attentive des CONSTITUTIONS apporte évidemment la réponse. Comme on dit aux Maîtres installés, il n’est guère de difficultés que nos textes fondateurs,  même torturés lors de révisions récentes, ne permettent de résoudre. La solution se trouve dans le 2e alinéa de l’article 1.1 du Livre I des CONSTITUTIONS :

 

« La Grande Loge possède seule le pouvoir d’édicter, de modifier et/ou d’abroger les lois et règlements maçonniques concernant le gouvernement de l’Ordre. »

 

Cette simple phrase, placée en exergue de toutes les dispositions qui suivent, évite  les blocages éventuels : si la Grande Loge le décide, dans l’exercice  de son pouvoir souverain, elle peut réformer les CONSTITUTIONS, décider d’introduire une nouvelle procédure de désignation du Grand Maître, modifier la composition du Souverain Grand Comité. En un mot, « édicter, modifier et/ou abroger les lois et règlements maçonniques. » En séance. Rien de s’y oppose.

 

Et trouver une solution à la crise : la parole enfin rendue au peuple d’Israël, le guide revenu à l’humilité qui était celle de Moïse.

 

Solon

 

 

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J
<br /> proposition tres tres interessante ... !!<br /> a nous de mettre la pression ! là aussi !<br /> <br /> <br />
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