DU PROJET D’ASSIGNATION RENDU PUBLIC suite et fin 3 / 3

Publié le par Socrate

3.      L’AUTEUR DE L’ASSIGNATION NE DEFEND QUE LUI-MEME.

 

On a déjà compris cette vérité. Les intérêts de la GLNF ne sont pas l’essentiel. Car elle n’est pas attaquée par FMR et les Myosotis qui n’ont d’autre but que d’en restaurer la pureté et d’éviter les marchands du Temple. L’auteur de l’assignation défend son pré carré et le pouvoir qu’il détient.

 

1.      La défense des intérêts des dirigeants.

 

En page 16, sous le n°48, les dirigeants actuels de la GLNF commencent à montrer leurs véritables intentions. Ils ont relevé que FMR constitue « un péril certain pour leur situation personnelle ». Aussitôt, à grands cris, ils évoquent la désorganisation de la GLNF et un hypothétique préjudice qui ne résulte que de leur seule initiative.

 

Car, à bien examiner le n°55, on apprend que les agissements de FMR ont entraîné des « frais d’audit, des frais liés à l’organisation dans un contexte contentieux de l’assemblée générale annuelle de la GLNF, des frais de communication pour préserver son image. »

 

·         Il parait qu’il serait abusif de demander des comptes et leur vérification. Cette exigence n’est pourtant que la contrepartie de l’obligation faite à chaque Maçon de verser une cotisation annuelle, au demeurant importante, et du droit absolu à vérifier l’emploi qu’on en fait.

 

·         Il parait également qu’assister à l’assemblée générale et ne pas être d’accord avec le TRGM (le contexte contentieux) serait une attitude abusive. Dans ce cas, on rappellera aux auteurs de l’assignation qu’il s’agit d’un droit prévu pas les Statuts et le Règlement Intérieur et que la circonstance que les Frères aient été nombreux à exercer ce droit ne saurait dénaturer leur démarche. Ni justifier la présence de gros bras pour canaliser des Frères dont rien n’a jamais laissé supposer qu’ils entendraient se laisser aller à la violence.

 

·         Quant aux frais de communication, ils n’ont pas eu pour but de défendre la GLNF mais uniquement la nouvelle orientation, contraire aux Principes fondamentaux, décidée à l’initiative du Grand Maître. Qu’on songe à tous les articles parus sur le sujet dans ACTUALITES, dans BREVES ou LETTRE DU GRAND MAITRE de janvier 2010. Si le nouveau mode de fonctionnement de la GLNF avait été conforme aux Principes fondamentaux, tous ces frais auraient pu être évités. Comme auraient été évitées les démissions provoquées par cette direction despotique. Et, bien entendu, les radiations expéditives qui causent aussi un préjudice dont il faudra bien rendre compte.

 

2.      Responsabilité des dirigeants de la GLNF.

 

On vient d’évoquer sommairement la responsabilité pécuniaire des dirigeants actuels de la GLNF.

 

Elle est d’autant plus évidente que, selon le Code civil, les conventions s’exécutent de bonne foi. Et qu’il faut avoir une particulière mauvaise foi pour ignorer le mouvement de contestation manifesté lors de la dernière assemblée générale.

 

Mais leur responsabilité morale est plus grande encore.

 

Nos Principes fondamentaux sont clairs : « Les membres ne doivent sous aucun prétexte dévoiler la qualité de Franc-maçon d’un autre membre sous peine d’exclusion… » (Préambule des statuts de la Grande Loge Nationale Française).

 

Or, emporté par sa colère, l’auteur de l’assignation demande au Tribunal d’ordonner la communication d’un fichier ! Gardons la mesure même si l’indignation étouffe tout Maçon loyal. Et n’évoquons que pour mémoire, une triste mémoire, la dernière fois où une telle demande a été présentée et satisfaite.

 

Peut-être s’agit-il seulement de faire peur ? Il vaut mieux alors qu’on ne voit pas que le fusil est en bois !

 

En procédant ainsi de mauvaise foi,

·         dans le seul but de défendre un intérêt personnel, le maintien par tous les moyens dans les fonctions de direction,

·         en faisant payer à tous les Maçons le coût d’une procédure abusive,

·         en portant sur la place publique un différend maçonnique, contrairement à toute la Tradition,

 

le Conseil d’administration de la GLNF engage sa responsabilité personnelle.

 

Il lui faudra en rendre compte. Comme disait déjà le Regius :

 

DIXIEME POINT

Le dixième point explique comment vivre bien

Sans tracas ni querelle.

Si jamais maçon est mis en échec,

Qu’il se trompe dans son ouvrage

Et s’invente des excuses,

Il n’hésitera pas à salir ses compagnons.

A cause de telles infamies

Le métier pourra être blâmé.

S’il avilit le métier

Ne lui faites point de cadeau

Et essayez de l’écarter du vice

Sous peine de voit naître guerres et conflits.

Ne lui laissez nul répit

Jusqu’à ce que vous l’ayez convaincu

De comparaître devant vous

Bon gré, mal gré.

Lors de l’assemblée, il comparaîtra

Devant tous ses compagnons réunis.

S’il refuse,

Il sera exclu du métier

Et châtié selon le code de nos anciens.

 

Ce texte, daté de 1390, est considéré comme fixant les traditions du métier. Tout y est, se tromper dans son ouvrage, salir ses compagnons, s’inventer des excuses. La suite coulera de source.

 

 

Solon

Membre du Cercle Socrate

 

 

 

 

 

 

 

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A
<br /> Bravo à Toi et merci, BAF Socrate.<br /> Bel ouvrage.<br /> (en remerciement, la dernière qui circule dans les Loges:<br /> quelle est la marque de Champagne préférée à la Cour Pisanne?<br /> "La veuve qui clôt").<br /> Pierre Dac, de Londres (sic)<br /> <br /> <br />
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