COMMUNIQUE FMR DU 26 MARS 2010

Publié le par Socrate

 

COMMUNIQUE

PORTANT COMPTE-RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA GLNF DU 25 MARS 2009

 

Le 4 décembre 2009, 35 Frères courageux et à qui va toute notre reconnaissance, ont osé se lever pour poser quelques questions relatives au fonctionnement tant matériel que spirituel de notre chère obédience GLNF.

Devant la fin de non-recevoir de François Stifani, de nombreux Frères de la GLNF, quels que soient leurs Rites ou leurs origines géographiques se sont solidarisés autour de ces Respectables et Très Respectables Frères appelés « mutins » par François Stifani et ont œuvré pour informer les Frères des Loges, tant en province et en particulier les Loges du Val de Loire qui ont été les premières à défendre nos idéaux au prix d’un lourd tribut, dans les territoires d’Outre-Mer et dans la Capitale au travers des blogs FMR, Myosotis ou autres.

L’Assemblée Générale de la GLNF qui s’est déroulée à l’Espace Equinoxe  le 25 mars devait statuer sur les comptes de l’Association pour  l’exercice 2008-2009 ainsi que sur le budget 2009-2010.

Peu de temps avant, le Président du TGI de Paris avait rendu une Ordonnance nommant un Huissier de Justice avec pour mission, entre autres, :

·        Vérifier, viser et prendre copie des listes d’émargement

·        Lors de la mise aux voix des résolutions, procéder au décompte des voix et des abstentions

·        Procéder à l’enregistrement par tous moyens de son choix de l’ensemble des débats

·        Vérifier la liberté d’accès des membres à jour de leurs cotisations


1.847 Frères s’étaient déplacés pour exprimer leurs sentiments au travers d’un vote exercé à main levée malgré plusieurs demandes formelles d’avoir recours au vote à bulletin secret. Ils ont du subir 4 contrôles avant de pouvoir exercer leurs mandats, mais rien ne pouvait les décourager. De plus, les Frères, membres de l’Association et à jour de leurs cotisations mais non délégués, se sont vus refuser l’entrée de la salle en contradiction avec l’Ordonnance en date du 24 mars 2010 du Tribunal de Grande Instance de Paris, ce qui a été acté par les Huissiers de Justice présents. D’autre part, des vigiles équipés d’appareillage de brouillage de téléphones portables arpentaient les lieux afin que les contestataires restés à l’extérieur ne puissent communiquer avec la salle où se déroulait l’Assemblée Générale.

Pour l’approbation du rapport d’activité et des comptes de l’exercice 2008-2009, 954 Frères ont voté NON et sans que le Président ne fasse réaliser un décompte des Frères votant OUI a établi ceux-ci à 893 par soustraction pure et simple, ce qui a implicitement comptabilisé les abstentions en faveur du OUI. Ce vote rend, par conséquent, caduques les mesures prises envers les Frères qui se sont exprimés le 4 décembre 2009.

Pour l’approbation du budget 2009-2010 et par voie de conséquence des capitations pour le même exercice, les votes en faveur du NON se sont établis à 984 Frères. Les votes en faveur du OUI n’ont pas été rendus publics.

Tous ces chiffres sont encore provisoires et devront être officialisés par le rapport des huissiers chargés du décomptage, qui n’ont pas manqué de relever les errements divers et variés des « autorités » de la GLNF (votes de personnes non habilitées, mode de comptage, détournement des abstentions, etc).

La salle a demandé de façon insistante la démission de François Stifani et du Conseil d’Administration, mais le Président est resté sourd à ces demandes. La Marseillaise a retenti chantée par tous les Frères qui ont jugé le comportement du Président inadéquat et parfois totalement déconnecté du contexte qui prévalait en ces moments historiques pour notre obédience.

Le Président ne pouvant plus poursuivre l’Assemblée Générale a déclaré devoir :

1.     Accepter un audit des comptes, réalisé par un cabinet extérieur ;

2.     Reconstruire le Budget 2009-2010 en fonction de cet audit ;

3.     Réviser les statuts de l’Association si nous les considérions inadéquats ;

4.     Convoquer une nouvelle Assemblée Générale pour lui soumettre le résultat des audits, le nouveau budget et le projet de révision des statuts.

Les opposants, qui ont eu bien du mal à s’exprimer, ont expressément demandé la démission du Conseil d’Administration, en vertu des Lois régissant les Associations et compte tenu des nombreux incidents de séance survenus. Nos Conseils Juridiques nous indiqueront la meilleure approche possible suite au refus de prise en compte de cette demande par le Président de l’Assemblée Générale.

L’Ordonnance du Président du Tribunal de Grande Instance de Paris avait donné mandat à des Huissiers de Justice pour suivre le déroulement de cette Assemblée Générale et en établir un compte-rendu officiel légal et opposable aux parties. Nous ne manquerons pas de vous en faire part dès que nous en aurons connaissance.

Les ténèbres ne sont jamais aussi sombres qu’avant le lever du Soleil !

 

 

 

 

 

 

 

 

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